VtR: Quebec by Night
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InsD




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Date d'inscription : 19/08/2008
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MessageSujet: ~~PROLOGUE­~~   ~~PROLOGUE­~~ Icon_minitime1Ven 16 Oct - 21:39

PROLOGUE
« La seule chose que je sens quand je tue quelqu’un c’est le recul de mon sniper »


J’ai faim.
J’ai trop faim.
Je dois laisser de côté mes projets pour ce soir car la « faim » qui m’assaille est telle que je vais en viré fou.

J’ai choisi une rue au hasard, comme je fais d’habitude. Et le hasard c’est pas beaucoup : je choisi une des peu nombreuses rues et j’y fais mes courses. Ce village - d’à peu près… je ne sais pas… 1000 habitants? – est un excellent garde-manger pour nous. Pour moi en fait parce que je suis le seul dans ma condition ici. Une chance que la prime est haute (pas loin de 500 000$). Comme je suis un professionnel, j’ai encore une fois accepté sans question, pour le bien d’une entreprise new-yorkaise obscure et inconnue, d’éliminer un certain Gabriel St-Pîer. Au moins ils m’ont laissé le temps de m’installer ici, au Saguenay Lac-St-Jean : un coin reculé du monde, les gens de régions sont accueillants et généreux, et abondants quand même quand on est seul sur ce terrain de chasse.

Donc, je me promenais dans Larouche. Cette maison? Non, déjà visitée le mois passé. Son voisin d’en face par exemple j’y suis encore jamais allé. Je m’engage dans la cour, il n’y a aucune lumière aux fenêtres. Un lampadaire de l’autre côté de la rue m’éclaire mais personne ne me vois. Les rues sont désertes la nuit. Je me demande d’ailleurs si c’est plus vivant le jour, ha haha. Être vivant, cela devrait-il me manquer? Ne suis-je pas vivant à ma manière. Pas réellement mort… pas vraiment vivant non plus… Je suis bien plus que vivant! Je suis bien au-dessus de tous ces minables!
Me voilà à la porte. Les gens ont la fâcheuse tendance à ne pas verrouiller leurs portes la nuit. Bon, ça me sauve du temps, mais c’est tellement facile aussi. Ils se sentent en sécurité. Ils savent que quelqu’un veille sur eux la nuit. J’ouvre la porte sans un bruit, je tends l’oreille et me concentre. J’entends chaque ronflements de la mère, le sommeil troublé du père, le vent qui souffle contre la maison, le son du réfrigérateur, les gouttes d’eau qui coulent du robinet de la cuisine et vont sonner au fond de l’évier. J’entends aussi l’ado, seule dans sa chambre. Je l’entends se tourner dans son lit. Les draps se froissent. J’entends aussi les battements de cœur très lents de toute cette joyeuse famille assoupie. J’opte pour la fillette. L’infiltration est très facile. Je me déplace sans un son dans la petite maison. Tellement facile, trop facile même. Mais je ne suis pas difficile et j’ai extrêmement faim. Je ne mets tout de même pas la prudence de côté.
J’entre dans le couloir, je sens le poids de mon Bowie contre ma jambe ainsi que mon Bereta cougar à ma ceinture. Je sais que je n’en aurai pas besoin mais je les amène par simple précaution. Alors je m’avance dans le couloir obscur sans difficulté car je vois avec précision, même à la noirceur totale. J’ouvre la porte de la jeune et entre. Elle a l’air paisible et dans un sommeil profond. Peut-être rêve-t-elle? Je me penche de plus en plus vers son cou, avec lenteur, fasciné. Je m’arrête un instant prêt de son cou. Ça sent bon. Ça sent l’innocence. Et je mords à belle dents. Le sang coule. Oh, Que c’est bon, oh que j’avais faim. Mes yeux roulent. Il était temps. J’entends son cœur battre plus vite, je dois m’arrêter. Par un élan de volonté surhumaine (ahah ce mot me fait bien rire maintenant) je réussi à quitter le cou de mon déjeuner après m’être insuffisament rassasié. Pas question que la vide non plus. Personne ne doit connaître mon existence. Je quitte la chambre en ne laissant aucune trace derrière moi. Je quitte la maison et pars plus loin. Je vais sur une autre rue et loin d’être rassasié, je choisi une autre maison. Je refais à peu près le même manège mais cette fois-ci avec un homme qui vit seul. C’est aussi facile qu’à la première maison sinon plus. Ce scénario, je l’ai vécu combien de fois au juste? Je ne compte plus. Il y avait longtemps que je n’avais pas mangé et, un peu gourmand, je me choisi une autre maison à visiter puisque la nuit est encore jeune.
Je retourne à mon terrain, contourne mon garage, passe à côté de ma vanne et m’enfonce dans le bois. Je marche dix minutes et arrive afin à mon abris, mon bunker. J’entre à l’intérieur et mon regard se tourne automatiquement vers mon babillard sur le mur de gauche. J’avance vers celui-ci et j’arrache la seule photo qui s’y trouve. Je contemple mon 500 000$ avec attention. Cela fait des milliers de fois que je le regarde, tellement que je connais chaque détails de son visage. Il en est de même pour sa femme qui l’accompagne et de sa mignonne petite fille. Je les connais par cœur. L’ennemi à abattre, c’est lui, la seule raison de ma présence ici. Je m’y mets dès ce soir.
Je prépare mes armes, mes munitions et mon équipement. Ne laisser aucuns détails de côté. Je vérifie mon Baret m107 plus d’une fois, puisque tout dépend de lui. De sa coopération et de mon expertise. Je le remets dans sa valise et contemple mes bagages. Après être sûre de ne rien oublier, je me mets en route. Je tends l’oreille. Arrivé à la lisière du bois, j’entends quelqu’un. Je me fige sur place et ma main se porte instinctivement à mon cougar .45 et au même moment, mon ordinateur portatif se met à vibrer dans ma poche. Sûrement un message pour mon bisness. Mais bon, ce n’est pas le temps de penser à cela. Il y un intrus dont je dois m’occuper. Il ne fait pas beaucoup de bruit mais je le perçois tout de même. Cette personne, si je peux dire, n’est pas vivante. Il tourne autour de mon tailler. Je le vois enfin et je le reconnais. C’est le « shérif ». Je m’approche de lui.
- Je te cherchais, qu’il me dit.
- Qu’est-ce qui se passe? Que je lui réponds, méfiant.
- Nous avons besoin de toi encore un peu. Tu vois, je voudrais que tu jette un œil sur un certain groupe. Je voudrais que tu les surveille pour qu’ils ne se mettent pas trop les pieds dans les plats.
- J’ai l’air de quoi moi une baby-sitter peut-être?
- Non. Ce n’est pas une demande. C’est plutôt… voyons voir, un ordre? Tu nous le dois encore tu te rappelle.
J’acquiesce. Il a raison. C’est ça le problème. On a toujours des comptes à rendre à tout le monde. Je suis sur leur territoire et je dois faire ce qu’ils me demandent. Il me donne des directions et je pars vers Alma, une ville toute proche de l’endroit où je me trouve. Je regarde mes messages en conduisant ma vanne. J’avais raison, ça vient de mon employeur du moment…
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MessageSujet: Re: ~~PROLOGUE­~~   ~~PROLOGUE­~~ Icon_minitime1Ven 16 Oct - 21:45

Vraiment great Very Happy
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