The Lottery II: Prologue (RP)

C’était une nuit pluvieuse et tranquille. Après avoir traversé le pays d’un côté à l’autre, Steeve approchait maintenant d’Alma. De par la rue principale, on ne distinguait que peu de voitures… était-ce l’une de ces villes désertes un peu semblable à celle des Grandes Plaines? On vantait pourtant la qualité de fêtard des habitants de cette région… Peut-être le centre-ville était-il plus animé. Aussi… qui dit alcool dit trouble… Le Kindred aurait sûrement quelque chose à se mettre sous la dent d’ici la fin de la nuit. La traversé du parc des Laurentides avais été pénible. Avec un peu de chance, il avait pu se contenter de certains utilisateurs de la voie publique et de quelques animaux attrapés plus par chance que par talent.

Or, la nuit était tombée depuis déjà quelques heures quand le son d’une voiture qui approchait attira son attention. (Wits+comp.= 2 + 2 + 4 + 6 + 6) Il était distrait par le son de la pluie si bien que celle-ci était déjà presque à côté de lui lorsqu’il remarqua que c’était une voiture de police. Les phares n’étaient pas allumés mais elle ralentissait, signe évident qu’il allait aborder le Gangrel.

Comment allait-il réagir?

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

Steeve se dit à lui-même qu'il n'allait tout de même pas s'attaquer à un agent des forces de l'ordre. Il était peut-être techniquement un monstre, mais jusqu'ici il n'avait jamais attaqué que des personnes loin d'être innocentes. Et pourtant il aurait du mal à cacher sa vraie nature, ou même son accoutrement, à un agent de la paix... sans compter que ses interactions avec des "humains" avaient été très limitées ces derniers mois. Il parvint tout de même à se convaincre d'essayer. Après-tout, qu'avait-t'il à perdre? Même s'ils venaient à soupçonner quelquechose, il n'aurait aucun mal à maitriser quelques malheureux mortels et s'enfuir...

Il se retourna alors vers l'auto patrouille et attendit sagement que l'agent l'aborde, le saluant d'un hochement de tête et d'un sourire timide.

La voiture s’arrète à la gauche de Steeve.

(roll wits+empathy (0 + 6 + 4) (1) ) 1 succès

Une policière sort du côté conducteur, l’air un peu nerveuse et surprise par la situation. On peut en mettre le blâme sur sa jeunesse : elle semblait tout droite sortie de la technique policière. De son côté de la voiture, elle laisse pendre sa main près de son revolver et parviens à articuler avec contenance :

-« Monsieur, veuillez doucement déposer vos armes par terre et mettes vos mains sur le capot de la voiture. »

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

((Besoin de descritpions des lieux aux alentours: Maisons à proximité, présence de sous-bois, champs. ect.))

(Tu es sur l’avenue Dupont sud, une des artères principale qui traverse la ville d’Alma. Tu n’es pas encore tout à fait rentré en ville mais tu commences à voir des magasins. Tu a passé un Wal-Mart. À ta droite se trouve un fossé plus ou moins abrupt d’environ cinq mètres donnant sur un champ d’environ 200 mètres de long ceinturé au loin par quelques arbres. À environ 100 mètres devant toi, le fossé arrête pour laisser place à un magasin de tracteurs (JMAR Inc).

google maps

De l’autre côté de la rue, passé la policière, il y a un entrepôt un peu délabré cachant derrière lui un boisé.)

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

À la vue de la nervosité apparente de la jeune policière, Steeve ressent encore moins l'envie d'une confrontation physique.

"Je n'ai pas l'intention de vous créer des problèmes." Dit-il tout en effectuant un salto arrière pour atterrir dans le fossé tout près de lui, n'ayant qu'une chose en tête: s'enfuir à toutes jambes vers la lisière d'arbres qu'il apercevait à quelques 200 mètres de là. "Là-bas, se dit-il, j'vais surement pouvoir la distancer assé pour disparaitre sous-terre tranquille..."

((Il veut à tout prix éviter toute confrontation physique avec la jeune femme. Il se dit qu'un salto arrière est quelque chose d'assé peu commun dans une altercation pour la prendre par surprise et lui faire gagner quelques secondes de course (utilisation d'un point de will pour le salto, +1 pour spécialisation acrobatics). Bien sûr, il ne saute pas directement derrière lui, puisque le fossé se trouve à sa gauche. Il effectue ce saut VERS le fossé Wink

))

(Dex Athletics = 8
Malus: 2 lances dans le dos -4 (Salto arrière)
Malus: Terrain pentu, profond et glissant -4

Chance roll: 9 -> Failure )

En tentant de faire son salto arrière, Steeve s'embourbe dans ses deux lances. Il dévale la pente tant bien que mal mais parviens debout au fond sain et sauf .Il doit alors se relever et remonter la pente sur deux mètres pour arriver au niveau du champ (qui est clôturée avec un grillage rectangulaire). Lorsqu'il relève les yeux vers la policière celle-ci le tiens en joue du haut du fossé. Autoritaire, elle lance:

-"Halte là! Ne m'obligez pas à tirer!"

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

Hey! J'ai précisé un point de will pour le saut, en plus de mon bonus de spécialisation d'athlétics! pourquoi un dé de chance? Neutral

Oups j'avais pas lu le pts de will.

donc:

3 de dex + 4 d'athletics + 1 spec = 8

-4 malus x2 = 0

+2 dés (donc 9 - 3 - 2) success, le résultat reste le même (mais à vrai dire, la seule différence entre le succès ou non c'est que tu serais atterri sur tes pieds au lieu de sur ton cul Razz

Sauter par en arrière dans un trou avec deux grosses lances dans le dos ça sonne comme du presque impossible pour moi Razz

pis t'a pas ton point de bashing. désolé, mon erreur.)

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

Réalisant la stupidité de son geste, Steeve décide de jouer franc jeux. Après-tout, "kess ke j'peux bin y perdre anyway..." se disait-il...

"Bon... on dirait bin que j'me su foutu dans toute k'une marde... Ok ok, j'vo vous expliquer, si vous promettez d'écouter s'que j'ai à dire avant d'me plomber comme un canard."

La policière, décontenancée par les revirements de situations parvint tout de même à articuler d’une manière posée :

-« Très bien, lâchez vos armes et posez vos mains sur le capot de la voiture et j’écouterai tout ce que vous avez à dire. »

Elle baissa sont arme au niveau de sa ceinture. Elle l’avait toujours bien en main mais ne tenais plus Steeve en joue.

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

Plutôt soulagé de voir que la policière semble vouloir l'écouter, Steeve commence à se désarmer. Il commence par retirer sa cape d'ours polaire, à laquelle sont attachés les deux lances qu'il avait fabriqué lui-même, jadis. Il sort ensuite son 44. Magnum de son étui et l'enroule dans la cape, faisant de même de ses bien-aimés gants sertis de griffes. Regardant le paquet ainsi formé d'un air quasi-nostalgique, il le jette de suite aux pieds de la policière.

"Tenez, vous avez maintenant à vos pieds tout ce que je possède depuis maintenant plus d'un an, dit-il avec un langage plus soigné qu'il en avait l'habitude. Ne vous en faites pas, vous n'avez rien à craindre."

Steeve s'assit dans la boue, à l'endroit même ou sa stupidité l'avait emmené.

"Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je vous parle d'ici? De toutes façons, le temps que je me lève et que je tente de grimper cette coulée trempée et "bouettée", vous aurez le temps de vider votre chargeur et de reloader au moins deux fois."

Steeve parlait sur un ton incroyablement calme, quasi serein pour quelqu'un dans sa situation. Comme si l'idée de pouvoir enfin parler des événements récents lui enlevait un immense poids sur les épaules...

Presence + persuasion : 0 2 3 3 / 1 (1 succès)

La policière émit un soupir exaspéré auquel se joignit un geste désinvolte. Elle ne cacha pas son impatience.

-« Monsieur, l’une de mes condition était que vous posiez vos mains sur le capot de la voiture. Vos effets personnels son bien où ils sont et nous les récupèreront plus tard. Maintenant je vous pris de monter me rejoindre… Je vous promets d’écouter ce que vous avez à dire... »

Sur ces mots elle fit un rapide aller-retour pour aller chercher une corde dans sa voiture.

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

''Bon, d'accord. Je monte.'' Dit-il sur un ton fatigué. ''Lancez moi la corde.''

Lorsque Steeve fut parvenu en haut, la policière lui rappela une fois de plus de mettre les mains sur le capot. Elle entreprit de vérifier s’il ne possédait pas d’armes cachées. C’est sans doute pour détendre l’atmosphère qu’elle tendit l’oreille aux dires du Kindred.

-« Vous devez surement avoir une histoire intéressante à raconter… Allez-y je vous écoute. »

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

Steeve entreprit de tout raconter à la policière depuis le début, sans ménager les détails. C'était la première personne à qui il racontait cette aventure, et il voulait être sûr et certain que si il lui arrivait quelque chose, au moins une personne non concernée connaitrait son histoire.

Les deux mains à plat sur le capot, il désigna sa cape d'un mouvement de tête avant de se lancer. "Tout à commencé le jour ou j'ai reçu cette foutue lettre..."

Steeve racontait le récit de l’ours polaire quand la policière lui demanda poliment mais impérativement d’embarquer dans la voiture pour aller vérifier quelques documents au poste de police. Elle semblait un peu incrédule.

-« Allez embarquez derrière, nous vérifierons votre dossier là-bas. Je pourrai aussi prendre votre récit en note si vous souhaitez faire une déposition. »

Elle ouvrit alors la portière arrière pour y laisser entrer le colosse.

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

"Si vous ne me croyez pas, vous n'avez qu'à mieux fouiller. Dans la gueule de l'ours. Je ne m'en suis jamais séparé." dit-il en entrant dans la voiture. Il avait toujours gardé la dite-lettre sur lui, au début pour être sûr de toucher l'argent qui y était promis, par après parce qu'il ne voulait pas se débarrasser du seul objet en lien direct avec le calvaire qu'il avait vécu à Adak.

La policière tendis alors la main pour avoir la lettre dont le Gangrel parlait. Elle s’assit alors sur le siège du conducteur pour la feuilleter rapidement puis elle la déposa près du bras de vitesse. Elle demanda à Steeve de poursuivre son récit, toujours incrédule. La voiture démarra avec un léger vrombissement et ils partirent en direction du poste de police, à environ un kilomètre au sud d’où ils se trouvaient. La policière gardait le silence, réceptive à tout ce que le Kindred racontait.

Arrivé à destination, Steeve sentis une profonde menace depuis son siège arrière, comme celle d’un prédateur comme lui, tout près. Lorsqu’il vit la source de ses craintes, un homme agé, droit de posture appuyé sur un véhicule sport utilitaire noir, il n’y avait plus aucun doute sur la nature de l’homme. Prisonnier du véhicule de police, la rage montait naturellement en Steeve… allait-il tenter de la refouler?

(Risque de Frenzie, tu a le choix de soit faire un jet de resolve+composure ou de prendre un point de will pour réussir automatiquement ton jet.)

Messages : 26 Date d'inscription : 13/03/2009

(Utilisation d'un point de will pour rester calme)

Steeve tua cette haine surnaturelle qui montait en lui. Il reprit le contrôle sur lui, s'accrochant aux bribes d'humanité qui lui restait. Il observa l’homme qui parla un certain moment à la policière. Bien qu’il ne portait pas d’uniforme, il semblait bien connu de cette dernière. Le Gangrel ne pouvait pas comprendre ce dont il était question mais de la manière dont la policière jetait des regards vers lui, il était clair qu’on parlait de lui.

Par la suite, le vieux prédateur expliqua longuement quelque chose à la jeune femme, puis celle-ci hocha de la tête. Tout deux se dirigèrent vers la portière où se trouvait le Gangrel. La policière l’ouvrit et signala d’un geste qu’il était libre de sortir.

-« Merci madame l’agente, je m’en charge à partir d’ici, passez une bonne nuit. »

Il avait un étrange accent qui semblait venir d'un région de France. À son cou pendait une lourde croix de malte. Le vampire salua alors son semblable d’un hochement de tête. La policière lui tendis les effets personnels de Steeve, les deux lances et le revolver. Il parti alors vers la rue, marchant d’un pas lent et régulier, un peu surnaturel. Ayant fait signe à son comparse de le suivre, il lui rendit ses armes.

-« Des zombies… voilà qui est intéressant. Vous me semblez avoir une histoire singulière à raconter. Néanmoins vous devriez vous méfier des oreilles dans laquelle elle tombe. Trop d’étrangeté fait peur aux gens dits normaux. »

Il se contentait sourire légèrement et de marcher, les mains jointes derrière son dos. Son sourire ressemblait à un rictus, une imitation de l’humain qu’il avait jadis été.

-« Si vous le voulez bien, nous pourrions aller ranger vos effets personnels avec les miens et peut-être pourriez-vous accompagner un très vieil homme pour une marche nocturne? »

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